Nettoyage du pré sous l'oeil vigilant de ses pensionnaires qui vérifient la bonne exécution des travaux :

Nouveau déménagement pour Monsieur Papynou qui va à présent faire abri commun avec Luduenn, pour plus de praticité au quotidien.

Petit aperçu en photos d'un Prinçounnet toujours bien portant et dynamique malgré son age :

Monsieur fait le tour du propriétaire :

"Ça me plaît, je prends !" :

"Coucou les voisins !" :

"Bonjour voisine, on se connaît, non ?" :

Ensemble, mais chacun chez soi : les repas, c'est sacré !

   90 km en épreuve jeunes chevaux à St Brice, près de Cognac. Nous accompagnions Sophie/Zarda, Céline/N'Joume et Yves/Nubie.

   Cette course n'était initialement pas prévue dans notre planning et l'organisation en fût différente de l'accoutumée. Tout d'abord, cette fois-ci, mon père n'avait pas pu se libérer afin d'être à nos côtés, mais il l'était par la pensée. André, un ami de Sophie (Cf : http://leschevauxdekrn.canalblog.com/archives/2013/05/25/27713822.html), a donc réalisé notre assistance en compagnie de Julien, Angel, Quentin, Clément et Sarah pour nos compagnons de course.

   L'engagement étant un peu impromptu, je n'avais pu modifier mon planning professionnel, et c'est après une nuit de travail chargée que nous prîmes la route Luduenn et moi la veille de la course, pour camper sur place avec nos amis. Malhereusement, malgré ma fatigue déjà excessive, je ne pu trouver le sommeil, les 8°c extérieurs me donnant l'impression d'avoir planté la tente sur un glacier...

 Le réveil sonnat rapidement, il était 5h lorsque je me levais afin de commencer les préparatifs du jour.  Nous passâmes le contrôle vétérinaire initial à 6h30 puisque nous devions prendre départ de la course à 7h. Luduenn était surexcitée et j'eû d'autant plus de mal à la contenir que mon genou droit me faisait énormément souffrir, rendant difficile la présentation au trotting. Nous fûmes tout de même autorisées à prendre le départ, mais cela m'inquiétait pour la suite. Le manque de repos des jours précédents se faisait déjà sentir alors que nous avions 90 km à parcourir.

  Nous étions en bonne compagnie, et prenions la tête du groupe à tour de rôle, rendant le parcours moins difficile moralement que lors de notre première 90 km (Cf : http://leschevauxdekrn.canalblog.com/archives/2013/04/21/26927816.html). Toutefois, mon genou me faisait de plus en plus en souffrir, et je dû demander à André de présenter Luduenn aux contrôles vétérinaires à ma place car je ne pouvais pas courir... Je le remercie donc doublement car il a non seulement assuré notre assistance avec brio sous 31°c pendant 6h40 ;  mais il a aussi brillamment présenté ma fifille aux contrôles, nous permettant d'obtenir à cette issue la qualification nécessaire pour la Finale Nationale Jeunes Chevaux à Uzès en Octobre.

Petit aperçu sur la piste :

André et Luduenn :

Notre arrivée, tous les quatre main dans la main :

Photos : Julien Taymont

34 km sous le soleil Médocain en compagnie de Sophie/Zarda, André/Hémy, Céline/N'Joume, Sarah/Al Kamasin, Quentin/Nubie, sans oublier à pied : Angel, Julien, Clément et Yves :

Pause repas et calins avec la copine Zarda :

On repart : 

Photos : Julien Taymont

 Ce 7 avril caractérisait une échéance importante, pour laquelle Luduenn et moi avions fourni une longue préparation, dont la dernière course du 24 février dernier faisait partie. Il s'agissait là de notre première 90 kilomètres en vitesse imposée (12 à 16 km/h), amateur 1. 

Les doutes et le stress m'avaient assaillis depuis presque une semaine, allant crescendo de jour en jour, mais ma "coach" Sophie croyait en nous et j'avais confiance en son jugement. Comme toujours mon père était présent pour nous assister, aidé cette fois de Zoé et Adeline. Manu, que cette activité ne passionne vraiment pas, était resté s'occuper de Papynou Prince (rôle qui a tout de même son importance vu le départ à 4h45 de la maison...).

La météo était elle aussi à nos cotés, puisque les températures, à peine plus élevées que la dernière fois, se montrèrent plus clémentes au fil de la journée malgré le ciel couvert (3 degrés le matin puis 12 l'après midi).

Pour cette occasion, je faisais la connaissance de Constance et sa ponette qui allaient elles aussi courir ces 90 km pour la première fois. Nous avions un objectif commun : qualifier nos juments ensemble, proprement, sans pour autant viser les 15 km/h usuels de moyenne. Notre priorité : finir avec des juments en bonne condition, sans se préoccuper du classement, car après tout, "finir, c'est gagner" !

 1e boucle, prêtes ?

C'est parti !

 Pendant les 5 premiers kilomètres, ma fifille se montrait exemplaire, ouvrant le chemin à la ponette de Constance. Nous avancions à 14 km/h de moyenne, lorsque deux chevaux nous doublèrent. A partir de cet instant, les choses se compliquèrent un peu : ma Zébulette refusait de les laisser la distancer ! Un bras de fer s'entamait doucement, mais sûrement entre elle et moi afin de ne pas perdre Constance de vue derrière et retrouver l'allure plus modérée que je souhaitais...

L'assitance du 10e kilomètre nous permis de prendre volontairement un peu de retard pour forcer Luduenn a se désolidariser d'eux. Mes bras me brûlaient et ma grisette montrait de légères traces de transpiration, plus signe d'énervement du a son entêtement que de fatigue.

Il nous fallu encore attendre le 15e kilomètre pour ne plus apercevoir nos prédécesseurs et me permettre de retrouver une Luduenn détendue et allante, mais qui ne se défendait plus.

Point d'assistance :

Du 15e au 31e kilomètre Luduenn se montra toujours aussi dynamique, mais à l'écoute de mes demandes. Tout comme son entêtement, les traces de transpiration avaient disparu.

Arrivée de la 1e boucle :

 Près de notre van, nous retrouvâmes Sophie, Céline et Yves qui venaient de finir eux aussi leur première boucle pour la 60 km, accompagnés de Julien, Angel et Philippe. Sophie était là de manière détendue pour la course de remise en jambes de début de saison de son étalon Ainhoa Enfin. C'est avec amitié qu'elle nous a immédiatement aidés au grooming de Luduenn, dispensant de nouveau quelques précieux conseils.

Bilan cardiaque avant présentation :

Luduenn récupère assez vite, et malgré son émotivité chronique lors des contrôles vétérinaires, nous la passons en moins de 15 minutes.

C'est ok !

Une demi-heure plus tard, je me remettais en selle pour nous apprêter à prendre le départ de la deuxième étape. Malheureusement, une mauvaise nouvelle nous accueilli alors que nous rejoignons Constance : sa ponette avait de la fièvre. La course s'arretait là pour elles ! 

J'étais à la fois très déçue pour Constance et inquiète pour sa ponette. Je réalisais en même temps qu'avoir laissés partir les deux chevaux du début de la course allait nous être préjudiciable : Luduenn et moi allions devoir courir seules les 60 km restant ! Cela présentait donc une difficulté supplémentaire, car la solitude est mentalement très dur, d'autant plus pour ma grisette qui est la plus jeune d'une épreuve qu'elle ne connaît pas.

2e boucle, sur le chemin du départ :

En cours de route :

 Dès le départ de la deuxième boucle Luduenn se montra vaillante en demandant spontanément le galop que je lui refusais afin d'économiser ses forces pour la suite. Au fil des kilomètres, j'eu un doute quant à ce choix, car ma fifille commença a se montrer un peu blasée et relançait avec de moins en moins de conviction. Je gardais en tête les arrêts aux points d'assistance comme objectifs successifs afin de garder le moral. Je savais que je ne devais rien lâcher mentalement, car Luduenn le sentirait. 

 Deux kilomètres avant l'arrivée, une tornade blanche balaya mes doutes concernant la fraîcheur de ma jument. Il s'agissait de la première concurrente de la 90km vitesse libre qui nous doubla comme un souffle tandis qu'elle devait être sur sa dernière boucle. Cela fit l'effet d'un électrochoc à Luduenn qui sorti de son train train en une belle accélération pour tenter de la suivre de loin. A cet instant j'ai Su ! Su que ce qui me faisait douter sur son état de forme n'était que mental et que ma grisette était bien loin d'avoir puisé toutes ses ressources. Su que Sophie avait (toujours) raison lorsqu'elle me disait qu'elle était prête et qu'elle avait les capacités de le faire. Su, que malgré la trentaine de kilomètres qu'il nous restait, nous allions la boucler cette 90 km !

C'est donc le coeur gonflé et confiant que nous finîmes cette deuxième étape, tout en étant reconnaissantes envers la bouffée d'air frais qui venait de nous être insufflée.

Arrivée de la 2e boucle :

 Ayant terminé sa 60 km, Sophie était présente à notre arrivée pour nous accompagner en moins de 15 minutes vers le contrôle vétérinaire.

Tout va bien, on peut continuer !

Une heure après le dernier passage de la ligne d'arrivée, Luduenn et moi repassions la ligne de départ pour parcourir les derniers 30 km, toujours seules, mais avec, en tête, les derniers conseils communs de Sophie, Yves et Céline pour gérer au mieux cette solitude si délicate.

Je laissais Luduenn prendre le galop dès le départ, celle ci se calait en un petit galop cadencé mais soutenu. Sa motivation, comme la mienne semblait sans faille. Au bout de 8km, je regardais ma montre Gps et constatais avec surprise que nous étions à 17km/h de moyenne sur le début de cette étape ! Pourtant, je ne cherchais pas pour autant à freiner ma grisette, je savais que j'allais la caler naturellement dans un rythme plus adéquat au fil des kilomètres restants.

La piste défilait et Luduenn relançait toujours au son de ma voix, elle le faisait pour moi, je le sentais, mais elle était déterminée et nous avalions les kilomètres de sentiers sableux.

Les arrêts aux assistances avaient un air intemporel, j'avais l'impression que nous pouvions galoper à l'infini comme cela. A la deuxième assistance de l'étape je ne vis que mon père, Julien et Sophie qui nous encourageaient vivement. Les filles qui nous accompagnaient avaient "jeté l'éponge" et dormaient dans la voiture. Cela me fit sourire...

Je repensais à nos entraînements à la "maison", qui, même s'ils sont souvent en bonne compagnie, se font tout de même majoritairement seules, surtout par temps pluvieux. Je jetais des regards furtifs à ma montre Gps afin de me raccrocher à un objectif, et me disais "merci à mon chéri et mes parents pour ce cadeau d'anniversaire si utile l'été dernier" ! Je les sentais présents et repensais à ceux qui nous avaient suivies ici Luduenn et moi, se levant en pleine nuit pour  nous soutenir dans notre passion. Nous ne devions pas les décevoir, ce n'était pas permis ! Je repensais aussi à Sophie et son palmarès sur des courses mythiques de 130, 160 et 2x100 km, avec entre autres un orteil cassé ou une para-phlébite. Je me sentais en promenade à coté !

"Allez", "Galop", "Allez", mes encouragements verbaux à Luduenn étaient automatisés, je les répétais inlassablement, même si en réalité elle n'en avait pas vraiment besoin. Son galop était détendu, cadencé, mécanique, chaque passage délicat nous obligeant à quelques foulées de trot ou exceptionnellement de pas, étaient instantanément suivis par la reprise de cette allure qui m'hypnotisait sans pour autant me laisser porter passivement. Nous faisions corps dans une cohésion mentale et physique, ma fifille devinait mes demandes et j'anticipais ses besoins, nous étions liées et je comprenais cette sensation du mythe du Centaure.

A un moment nous abordâmes une route où les bénévoles de la course faisaient la circulation. Des voitures étaient arrêtées et leurs occupants, la fenêtre ouverte entendirent mes "Allez, galop" tandis que nous galopions Luduenn et moi sur le bas coté herbeux avant de reprendre un autre chemin. Les gentilles plaisanteries d'encouragement me sortirent de notre bulle et me firent rire. Un peu plus loin, cette voiture nous doubla tandis que la piste longeait la route, et klaxonna pour nous encourager en criant "Allez" ! J'adorais leur naturel et leur sincérité. Je réalisais que nous vivions ce moment de bonheur tant attendu. Je ne voulais pas que ça se finisse, je savourais chaque instant, chaque foulée, le mouvement des muscles de ma grisette qui roulaient sous sa peau, ses oreilles pointées en avant et cette détermination qui nous portait !

La ligne d'arrivée se rapprocha comme par magie. Au loin, je vis les silhouettes de mon père et Zoé qui se levèrent en nous voyant arriver au bout de la dernière ligne droite. Luduenn allongeait le galop et nous eûmes la sensation d'etre des vainqueurs assaillies par notre assistance, mais aussi Sophie, Julien, Angel ainsi que Céline, Yves et Philippe. Ils étaient tous là à nous attendre et nous accueillir pour nous féliciter ! J'étais émue à un tel point que je n'ai pu leur dire tant cela m'a touchée. J'avais envie de pleurer de bonheur tandis que mon père, Zoé et Adeline commençaient à groomer Luduenn en vue d'un passage rapide au contrôle vétérinaire final.

3e boucle : ligne d'arrivée en vue !

Ouf ! ça y est ! Fatiguées mais heureuse !

  Au final, nous avons donc bouclé la course en 5h58 à presque 14,5 km/h de moyenne. J'appris plusieurs jours plus tard que nous avons obtenu une 8e place au classement sur 12 partants, mais je ne m'en préoccupais pas, car l'expression "Finir c'est gagné" avait pris tout son sens.

  Petite anecdote : le soir venu, au moment de m'endomir, je ressenti de nouveau le rythme du galop de Luduenn qui perdurait ; tout comme on s'endort avec la houle de l'océan après une journée passée à s'y baigner !

Je remercie tous ceux qui ont cru en nous, Sophie et mon père en premier, bien entendu. Je remercie aussi Zoé et Adeline pour leur lever matinal, ainsi que Géraldine, Sophie B, Sandra et Manu qui nous ont accompagnées Luduenn et moi lors de certains de nos entraînements parfois humides.

Enfin (c'est le cas de le dire), je félicite Sophie et Ainhoa Enfin pour leur première place sur la 60 km, même si ce n'est qu'une promenade de santé pour un cheval de sa classe ; ainsi qu'Yves et Céline pour leurs 2e et 3e places avec Riff et Riyade produits de leur élevage de Brion.

Photos : Zoé, Sophie

Remise en route pour Luduenn et moi en ce début de saison glacial (-2° à 0° et quelques flocons), dans le but de préparer une prochaine échéance qui devrait avoir lieu fin mars. 

Miss Zébulette était en forme et plutôt dans de bonnes dispositions. Nous étions accompagnées par mon père et Géraldine qui assuraient notre assistance, bravant les rigueurs de l'hiver (un grand, grand merci pour leur courage).

Prêtes à prendre le départ, je cumulais les épaisseurs de vêtements :

C'est parti ! En chemin nous faisons connaissance de sympathiques compagnons de course, Margaux et Radja :

Le froid déssèche :

Arrivée de la première boucle :

Assistance de la deuxième boucle :

Arrivée de la deuxième boucle :

On marche en attendant le contrôle final :

Après l'effort, le réconfort :

Je remercie encore Géraldine qui en plus d'avoir bravé le froid pour nous soutenir Luduenn et moi, a joué les photographes pour illustrer cet article et évité de justesse un mouvement d'humeur intempestif de miss Zébulette qui a su se faire remarquer au contrôle vétérinaire intermédiaire...

Retour chez Sophie ce jeudi pour une longue sortie de 3h en compagnie du bel Aïnhoa Enfin, en vue de la préparation de miss Zébulette pour le début de sa saison de compétition qui s'approche à grands pas.

La météo pluvieuse de ces dernières semaines a daigné nous laisser un répit* mais a transformé notre parcours en zones propices à la thalassothérapie :

Le duo grisonnant :

Luduenn a l'abordage d'un gué :

La miss en séance de balnéo :

Aïnhoa Enfin s'entraîne dans une craste :

A son tour dans le gué :

Pause rafraîchissement à la citerne :

A bientôt pour de nouvelles aventures !

*Qu'on se le dise : ce n'est pas pour autant que la pluie nous arrête et nous empêche de nous entraîner habituellement, même contre vents et trombes d'eau. Nous ne sommes ni l'une, ni l'autre, des cavalières du dimanche... ;-)

Monsieur Papynou Prince est entré dans sa 29e année en grande forme : bien rondouillet, l'oeil vif, il ponctue régulièrement nos visites d'un joli petit trot aérien agrémenté de quelques foulées de galop ou sauts de mouton, sans démordre de la forte personnalité qui le caractérise.

Je lui souhaite de continuer encore longtemps comme ça !

Quel titre intriguant me direz vous... Sa raison est tout d'abord la réponse à la question "avec qui ?", et ensuite "dans quel émoi ?"

Peut être aurez vous la réponse à ces questions à travers les photos suivantes ; sinon, attendez de lire la fin de l'article ;-)

"Avec qui ?" : Deux grises, même âge, même taille :

Un petit galop :

On se rafraîchit au passage près d'une citerne forestière :

Câlin ou la version "Gazon Maudit" !

Vous n'avez toujours pas trouvé ???

Un peu d'aide :

Réponse pour ceux (celles) qui n'auraient pas trouvé :

      -> "Avec qui ?" : Zarda de Fontanelle, la 6 ans de Sophie

     -> "Dans quel émoi ?" : Nos juments étaient toutes deux en chaleurs, et plutôt que d'espérer attirer le regard du bel Ainhoa Enfin enfermé dans son paddock, les miss, devenues inséparables, n'ont cessé toute la journée de se charmer l'une et l'autre en papouilles et queues levées ! Espérons qu'elles s'entendent aussi bien la prochaine fois qu'elles se verront...

Sortie plage à l'océan, hier, en compagnie d'Adeline et Naozar. La pluie nous accompagna au début, puis à la fin de la sortie, mais eu la gentillesses de nous épargner sa présence durant notre séance sur le sable...

Luduenn dans les startings-blocs malgré la pluie, sous le regard de Naozar qui découvre l'océan :

On s'approche :

Nous y sommes !

C'est parti !

Malheureusement, il faut repartir... mais nous reviendrons !